Durant la crise sanitaire, certaines banques ont dû revoir leur stratégie ou accélérer leur développement commercial. C’est notamment le cas à la Banque Internationale à Luxembourg (BIL), le plus ancien groupe bancaire privé du Grand-Duché, qui a su aider ses clients à traverser cette période difficile. Digitalisation, accompagnements personnalisés, proximité auprès des entrepreneurs ou encore « Sustainability », les défis à relever au quotidien sont nombreux.

C’est un bâtiment impressionnant qui, à lui-seul, fait la renommée de la Route d’Esch. Une œuvre d’art. A peine le hall d’entrée traversé, une immense salle d’accueil avec des guichets. C’est ici que le parcours commence. Chaque client de la BIL connaît la procédure. Direction l’un des nombreux salons pour un entretien plus intime, personnalisé. « Si la responsabilité est la valeur dominante de notre philosophie commerciale, elle ne peut exister sans nos autres valeurs : Create, Collaborate and Care. La confiance, la performance, l'écoute, l'intégrité, la transparence. Gérer votre patrimoine, de manière responsable », peut-on lire comme slogan sur certaines affiches pendant aux murs. Alain Huberty, Senior Relationship Manager, est là pour poursuivre l’entretien. « Cela fait presque dix ans que je travaille pour la BIL. Avant cela, j’ai eu plusieurs expériences au niveau des assurances », se présente-t-il brièvement. Son équipe se compose de six collaborateurs. Au total, ce sont 200 clients qui sont pris en charge par ce service propre à la BIL. Il dresse d’abord un bilan sur la crise sanitaire. « Il est clair que le contexte, en mars 2020, n’était pas vraiment rassurant. L’incertitude régnait et on ne voyait pas trop d’issue. Les vaccins sont ensuite arrivés, les aides et mesures mises en place par le gouvernement ont, selon moi, été bénéfiques aux entreprises. De notre côté, nous avons aussi pris des mesures pour accompagner ces entreprises et nos clients. Notamment avec des moratoires sur les crédits et emprunts garantis », précise-t-il.

Comme les entreprises et la population, la BIL s’est adaptée au contexte. « Améliorer certains services durant la crise sanitaire a été fondamental. Tout en restant à proximité de nos clients, nous avons voulu franchir un cap dans notre approche. Les crédits de caisse et les crédits d’investissement sont les premiers contrats à en bénéficier. À sa demande, le client, ou mandataire social, peut recevoir le contrat de crédit préalablement négocié avec son conseiller sur son espace de banque en ligne BILnet. La signature s’effectue simplement à l’aide de son produit LuxTrust, avec une valeur juridique équivalente à une signature manuscrite. Une fois signé, le contrat est archivé dans l’espace personnel du client. Résultat : plus besoin de passer en agence ou de transmettre le document par voie postale. La durée du processus est optimisée et l’expérience client améliorée. » Simple, rapide et sûre, la signature électronique accélère la conclusion des dossiers de crédit. Une solution qui fait désormais partie des mœurs au sein de la population. « C’est un avantage considérable pour nos clients, et nous souhaitons élargir son utilisation pour d’autres types de contrats, comme les prêts immobiliers, les mandats de gestion, les ouvertures de compte pour les entreprises… », poursuit-il. En parallèle, la plateforme de banque en ligne BILnet est constamment enrichie de fonctionnalités, offrant aux clients des services innovants, simples d’utilisation et sécurisés, disponibles 24h/24 et 7j/7 : notifications en temps réel, retrait d’argent sans carte bancaire, blocage ou déblocage de la carte de crédit en ligne, possibilité d’effectuer un virement instantané.

Autre constat : l’entrepreneuriat n’a pas vraiment faibli ces deux dernières années. « Des citoyens qui se lancent dans une aventure en étant bien conscients qu’il peut y avoir des risques, c’est l’entrepreneuriat. Ces entrepreneurs ont une vision, un projet, des rêves. La BIL est là pour les accompagner tout au long de leur parcours, de la création à la transmission de leur entreprise », dit-il encore. Et parmi ces solutions, la banque met en avant une formule : BIL Business Owner : une personne de contact dédiée pour les besoins de votre entreprise et pour vos projets privés. « Pourquoi multiplier les intervenants et alourdir votre agenda en rendez-vous ? Avec BIL Business Owner, vous profitez d’un seul Responsable de relation pour les comptes de votre société et vos comptes personnels. De quoi établir une relation durable et de confiance. » Dans une société où la jeunesse a un rôle important, la BIL apporte aussi son soutien au programme Jonk Entrepreneuren Luxembourg, depuis trois ans maintenant. L’un des objectifs est de permettre à cette jeune génération de connaître les éléments fondamentaux avant de se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat. « Se lancer après les études, ça peut faire peur aux jeunes et c’est compréhensible. Cela demande beaucoup d’efforts, de posséder un capital de départ, ou encore d’avoir les reins solides (mentalement), car on doit accepter un éventuel échec. Ce programme Jonk Entrepreneuren Luxembourg tend à les sensibiliser à ces sujets. A leur proposer un suivi et un encadrement financier sur mesure lorsqu'ils deviennent dirigeants d’entreprise, en étant un partenaire financier auquel adresser toutes les questions qu’un jeune entrepreneur peut se poser. Bref, leur mettre à disposition toutes les compétences et l’expérience de la BIL. Nous sommes et serons à leurs côtés », ajoute Alain Huberty.

Et demain ? Les pratiques d'investissement responsables évoluent en permanence, parallèlement à l'apparition de nouveaux risques, à l'évolution de l'opinion publique et à l'introduction de nouvelles normes de marché. Dans cette optique, le terme « Sustainability » est couramment utilisé pour définir les objectifs. « Notre cadre d'investissement durable sera donc revu régulièrement afin de refléter ces changements, si nécessaire. La durabilité fait partie intégrante de la stratégie et des processus d'investissement de la BIL. Notre politique permet de construire un portefeuille ISR (Investissement Socialement Responsable) via trois axes : exclusion, intégration et engagement », conclut-il. Les défis sont nombreux et la BIL est prête à les relever.